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Roses, Clematis and Peonies
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Nouveau Duhamel ou Traité des arbres et arbustes..., vol.7, 1819
(1819)  Page(s) 43.  
 
ROSA Gallica.
Var. 18. ROSA Gallica Aquila nigra, flore subsimplici.
ROSE Aigle noir à fleur simple.
Fleurs larges de vingt-sept à vingt-huit lignes, d’une odeur faible. Corolle de huit à dix grands petals d’un pourpre foncé, et de cinq à six plus petits. Etamines très-nombreuses, sur plusieurs rangs. Styles ne paraissant que par leurs stigmates qui forment, par leur reunion, une sorte de tete pyramidale, haute d’une ligne ou un peu plus.
(1819)  Page(s) 41.  
 
Var. 4. ROSA Gallica chremesina.
ROSE Belle-Cramoisie.
Fleurs larges de trois pouces trois lignes, peu odorantes. Corolle aux trois quarts double, à pétales d'un rouge cramoisi quand elle commence à s'épanouir, passant au rose foncé quand elle est complettement ouverte depuis quelque tems. Étamines en nombre médiocre, plusieurs cachées entre les pétales. Styles longs d'une ligne à une ligne et demie, partagés en trois ou quatre faisceaux inégaux, quelques-uns changés en pétales.
(1819)  Page(s) 38.  
 
Rosa nana. R. ramis aculeatis, pusillis; foliis è quinque foliolis ovatis, subtùs pubescentibus, simpliciter dentatis; laciniis calycinis alternè pinnatifidis, corollâ longioribus pedunculisque hispido-glandulosis; stylis vollosis, subfasciculatis.

Rosier nain. R. à rameaux petits, garnis d'aiguillons; à feuilles composées de cinq folioles ovales, pubescentes en dessous, simplement dentées; à découpures du calice alternativement pinnatifides, plus longues que la côrolle et hispides-glanduleuses, ainsi que les pédoncules; à styles velus et presque réunis en faisceau.

Rosa parvifolia Ehr. Beitr. 6. p. 67? Willd. Sp. 2. p. 1078?

Ce rosier ne nous paraît pas devoir être comme simple variété au Rosier à cent feuilles, malgré les rapports qu’il peut avoir avec la vingtième variété de ce dernier. En effet, il diffère de celui-ci par ses tiges pour ainsi dire bisannuelles, ne s’élevant pas à plus de douze à vingt pouces. Sa tige est chargée d’aiguillons épars , assez courts , divisée souvent dès sa base en plusieurs rameaux qui ne vivent ordinairement qu’une année, très-rarement plus de deux, ces rameaux se desséchant le plus souvent après la fleuraison , et étant remplacés par de nouveaux qui sortent de la souche. Les feuilles sont d’un vert clair, ailées, à cinq folioles ovales, longues de cinq à six lignes, larges de trois à quatre, finement et simplement dentées en scie, chargées, sur leur pétiole et leur surface postérieure, de petits poils courts. Les fleurs, naissant tout dulong des rameaux, forment un long et charmant bouquet; elles sont disposées une à une, rarement deux ensemble, sur des ramuscules qui sortent de la place des feuilles de l’année précédente, sont garnis de quatre à cinq feuilles dans leur partie inférieure, et nus dans l’étendue d’un pouce ou environ sous les fleurs. Le calice est monophylle, campanulé à sa base, partagé en cinq divisions ovales-lancéolées, terminées par une pointe plus longue que les pétales: deux de ces divisions sont simples et trois sont pinnatifides, ayant deux paires de pinnules. Ce calice, ses divisions et le pédondule sont chargés de petits poils nombreux, terminés par une glande rougeâtre. La corolle a un pouce de largeur, elle est composée de plusieurs rangs de pétales d’un rose tendre. Les étamines sont en très-petit nombre, le plus souvent nulles et toutes changées en pétales: quand elles existent elles sont de la longueur des styles. Ceux-ci sont longs d’une ligne tout au plus, un peu velus, et ils forment le faisceau sans adhérer les uns aux autres.
Nous ignorons quelle est la patrie de cette espèce; on la cultive dans plusieurs jardins, mais en général elle n’est pas très-répandue. Elle fleurit en mai et juin. Nous ne connaissons point la plante à fleurs simples. Nous n’avons rien trouvé de précis sur ce Rosier dans les auteurs de Botanique et de Jardinage; nous soupçonnons qu’il a été confondu par les uns avec le Rosa centifolia Pomponia, et par les autres avec le Rosa parvifolia.
(1819)  Page(s) 41.  
 
ROSA Gallica.
Var. 2. ROSA Gallica Meleagris.
ROSE Pintade.
Fleurs de trois pouces de largeur, peu odorantes. Corolle à peine semi-double, composée de deux à trois rangs de pétales de couleur rose, finement ponctués de blanc. Étamines très-nombreuses, toutes bien conformées. Styles peu saillans; les stigmates forment au centre de la fleur une tête demi-globuleuse, haute d'environ une ligne.
(1819)  Page(s) 5-6.  
 
Pæonia Moutan.  Tab. 3.
P. caule suffruticoso; foliis biternatis, subtùs glaucis, subvillosis; foliolis integris, vel apice lobatis; floribus solitariis, terminalibus; capsulis quinque et ultrà.
Pivoine Moutan.  Pl. 3.
P. à tige souligneuse; à feuilles deux fois ternées, glauques en dessous, un peu velues; à folioles entières ou lobées à leur sommet; à fleurs solitaires, terminales; à capsules au nombre de cinq et plus.
Pæonia Moutan.  Botan. Magaz. p.1154.  Bonpland. Pl. rar. p. 1. t. 1. et p. 61. t. 23.
Pæonia arborea.  Hort Cantabrig. p.134.
Pæonia suffruticosa et Pæonia papaveracea. Andrews.  Botan.  Reposit. t. 373, 448 et 463.
La Pivoine Moutan, vulgairement connue sous le nom de Pivoine en arbre, est un arbuste dont la tige brunâtre, rameuse, peut s'élever à quatre pieds et plus.  Ses feuilles sont alternes, pétiolées, deux fois ternées, longues de douze à quinze pouces, d'un vert foncé en dessus, glauques en dessous, parsemées de quelques poils très-courts, composées de folioles ovales, les unes entières, les autres plus ou moins profondément partagées à leur sommet en deux ou trois lobes.  Ses fleurs sont d'un rouge très-clair ou même d'un rose pâle, d'une odeur très-agréable et qui approche un peu de celle de la rose; solitaires, terminales, larges de cinq à sept pouces, d'un aspect magnifique.  Leur calice est composé de huit ou neuf folioles dont les extérieurs, plus longues et inégales, sont éfléchies, et les intérieures, ovales, aiguës et droites, sont quelquefois un peu colorées de rouge à leur sommet.  La corolle est composée d'un très-grand nombre de pétales oblongs, rétrécis inférieurement, évasés dans leur moitié supérieure, et le plus souvent découpés en leur limbe.  Les étamines sont nombreuses, longues de dix à quatorze lignes, et les ovaires, au nombre de six ou neuf, ovales, couverts d'un duvet cotonneux et blanchâtre, surmontés chacun d'un stigmate membraneux, plissé en dehors et d'un rouge très-vif.  Il leur succède autant de capsules longues d'un pouce, couvertes de poils roussâtres, s'ouvrant longitudinalement en dedans et renfermant cinq à sept graines.
Cette plante est originaire de la Chine où elle est trouvée dans les montagnes de la province de Ho-Nan.  Elle fleurit dans notre climat en avril et mai.
La Pivoine en arbre est cultivée depuis quatorze cents ans en Chine, sous le nom de Moutan.  C'est après les demandes réiterées de Sir Joseph Banks qu'ell a été apportée à Londres en 1794.  Neuf ans après, en 1803. elle a été introduite en France dans le jardin de la Malmaison, et depuis trois ans cette superbe plante se trouve chez quelques-uns des principaux fleuristes de la capitale, entre autres chez MM. Bourseau, Noisette et Vilmorin-Andrieux.  Nous en avons vu ce printemps (en 1815) plusieurs pieds en fleur.  La beauté et l'odeur délicieuse des fleurs de cette plante l'ont rendue, ches les Chinois, l'objet d'une culture particulière.  Ils en connaissent, dit-on, plus de deux cent quarante variétés.  Il y a des Moutans rouges, pourpres, amaranthes, jaunes, blancs, bleus, violets et même noirs, ce qui, quant à cette dernière couleur, n'est problement pas plus véritable que la Rose noire de certains amateurs français.  Les Chinois donnent aussi au Moutan le nom de Hoa-Ouang, roi des fleurs, à cause de sa beauté, et celui de Pé-Leang-Kin, cent onces d'or, à cause du prix excessif où les curieux portèrent autrefois certaines variétés.  Au reste, il y a probablement beaucoup d'exagération sur ce qui en a été écrit.
Cette Pivoine se cultive en terreau de bruyère, on la laisse en pleine terre; mais comme elle est encore rare et chère, on la guarantit du froid par des cages vitrées qu'on a soin de couvrir de paillassons pendant les tems de gelée.  Elle craint la grande humidité et un soleil trop ardent.  On la multiplie par les jeunes pousses qui partent des racines et par les marcottes.  L'un et l'autre moyen sont longs et demandent beaucoup de soins.  Elle n'a point encore donné, en France, de fruits qui soient parvenus à leur maturité parfaite.  Elle ne pourra devenir commune que lorsqu'on la multipliera de graines.  Il est probable que si elle était transportée dans le midi de la France, elle pourrait y rester en tout tems en pleine terre, qu'elle y prendrait un plus grand accroisement et qu'elle ne tarderait pas à porter des fruits qui donneraient de bonnes graines.
(1819)  Page(s) 31.  
 
ROSA alba.
Var. 5. Rosa alba aurora.
ROSIER blanc Belle-Aurore.
Fleurs d'un rose tendre, large de deux pouces et demi. Corolle composée de sept à huit rangs de peetales, dont les deux intérieurs chiffonnés, repliés vers les styles et cachant les étamines. Styles longs de deux lignes, formant plusieurs groupes distincts, dont l'un beaucoup plus considérable que les autres.
(1819)  Page(s) 31.  
 
ROSA alba.
Var. 8. Rosa alba cannabina.
ROSIER blanc à feuilles de Chanvre.
Fleurs blanches, larges de deux pouces, médiocrement doubles quioqu'il reste peu d'étamines biens conformées. Styles saillans d'une ligne, un peu divergens. Ce Rosier se distingue principalement par la forme de ses feuilles, dont les folioles sont lancéolées, fortement dentées en scie en leurs bords.
(1819)  Page(s) 31.  
 
ROSA alba.
Var. 4. Rosa alba carnea.
ROSIER blanc à fleurs couleur de chair, ou Rose petite Cuisse de Nymphe.
Fleurs d'un rose très-pâle, passant à la couleur de chair, larges de vingt-sept à vingt-huit lignes. Corolle bien double; il ne reste qu'un petit nombre d'étamines cachées par les petits pétales intérieurs qui, chiffonnés et roulés en dedans, sont engagés par le sommet entre les styles et le calice sans pouvoir s'en dégager, si ce n'est au moment de leur chute. Styles longs d'une ligne et demie, réunis par leur base en un seul groupe, et bien séparés les uns des autres par leurs stigmates.
(1819)  Page(s) 30.  
 
ROSA alba.
Var. 2. Rosa alba cœlestis.
ROSIER blanc céleste.
Fleurs d'un blanc pur, bien doubles, larges de trente à trente-deux lignes, à petits pétales intérieurs chiffonnés et roulés en dedans, ayant leur sommet engagé entre les styles et le calice. Un très-petit nombre d'étamines chachées sous les pétales intérieurs. Styles longs de deux lignes ou un peu plus, légèrement adhérens les uns aux autres et formant imparfaitement le faisceau.
(1819)  Page(s) 31.  
 
ROSA alba.
Var. 6. Rosa alba corymbosa.
ROSIER blanc à fleurs en corymbe.
Fleurs larges de vingt-sept à trente lignes, d'un blanc mat, tirant un peu sur le jaune dans les pétales du centre, ayant peu d'odeur. Corolle de trois rangs de grands pétales, et de trois à quatre autres rangs de pétales plus petits, chiffonnés, mal conformés, plusieurs d'entre eux portant à leur sommet des anthères avortées. Styles longs de deux lignes, réunis par leur base en plusieurs groupes et divergens par leur sommet. Fleurs réunies sept à neuf ensemble, en une sorte de corymbe. Rameaux peu épineux.
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