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Roses, Clematis and Peonies
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'P. officinalis Aureo-limbata' peony References
Book  (Apr 1907)  Page(s) 30.  
 
217. **AUREO-LIMBATA ; P. officinalis (Arnold)
(1) **1869, Illustration Horticole Vol. 16, 579.
(2) 1870, Gard. Chron. p. 105.
 
Magazine  (1870)  Page(s) 375.  
 
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REVUE BIBLIOGRAPHIQUE ÉTRANGERE.
ILLUSTRATION HORTICOLE.
Paeonia officinalis L., var. aureo-limbata, Ill. hort., XVI, pl. 579. - Pivoine officinale, var. bordée de jaune d'or. - (Renonculacées).
Variété obtenue de semis par M. Arnould, pépiniériste à Nancy, et dont la fleur est à la fois élégante et singulière. En effet, dans ses fleurs, dont la couleur est un beau pourpre foncé, un cercle de grands pétales normaux embrasse une masse centrale formée d'un grand nombre de languettes pétaloïdes longues et étroites, pointues au sommet, dirigées en sens divers, dont la couleur générale est aussi pourpre, mais qui sont toutes bordées d'une ligne jaune d'or.
 
Magazine  (Jan 1869)  Page(s) pl. 579.  Includes photo(s).
 
PÆONIA OFFICINALIS, van. AUREO-LINBATA.
PIVOINE OFFICINALE, V. bordée de jaune d’or.
ÉTYM. Voyez ci-dessus, Tome VIFS, sub PI. 236, une dissertation à ce sujet.
RANUNCULACEÆ § HELLEBOREÆ.
CHARACT. GENER. V. ibidem, ubi diffuse expositi fuerunt.
CHARACT. SPECIF, lidem ac Pæoniæ officinalis, cujus est genuina varietas floribus plenis quorum staminum filamenta in petala transformata numerosissima adsunt omnia aureo-limbata.
Pæonia officinalis L. v. aureo-limbata. Nostra tabula 779.

Le type de la magnifique variété qui fait le sujet de cet article, la P. officinalis de Linné, est, quant à son identité vraie, primitive, enveloppé des plus épaisses ténèbres; nulle plante, dans tout le système, ne présente au botaniste une incertitude spécifique aussi compliquée, aussi obscure! Nulle plante n'aurait produit autant de variétés, regardées comme autant de genres distincts par les auteurs, Pour nous résumer à ce sujet, De Candolle, dans son Regni vegetabilis Systema naturale (dont le temps et l'impitoyable mort ont interrompu la continuation (1)), énumère en synonymie une nombreuse liste de variétés ou d'espèces qu'il a trouvées dans lés auteurs jusqu'à lui (1818). Spach (Véget. phanér. VII. p. 401-405), qui nous semble avoir fait une étude sérieuse de cette espèce, adjoint au type (resté inconnu, il faut le dire!) plus de quarante espèces réputées telles, décrites et figurées par divers auteurs qu’il cite, mais sans critiques différentielles (ce qui est fort regrettable), et voici comment il les répartit :
A. FOLIOLES LOBÉES OU LACINIÉES, — P. officinalis α L.
† sous-variétés : folioles vertes sur les deux faces.
†† — folioles glauques sur les deux faces, soit seulement en dessous,
B. FOLIOLES INDIVISÉES. — P. officinalis β L. (2).
Nous renvoyons forcément nos lecteurs, pour juger de la question, à recourir à l'ouvrage d'Ed. Spach, en fesant observer qu'il est regrettable de n'avoir pas fait concorder, avec critiques au besoin, son énorme synonymie avec celle rapportée par le savant botaniste franco-génevois.
Quoi qu'il en soit, la Pivoine, dite officinale, croît spontanément dans les prés boisés de l'Europe, dans les Pyrénées, la Provence, le Dauphiné, la Suisse, la Bavière, la Grèce, l'ile de Crête, etc., etc.; enfin dans toute l'Europe tempérée et surtout méridionale. L'épithète officinale fait allusion à des propriétés thérapeutiqués, tombées complètement de nos jours en oubli.
Si nos lecteurs veulent bien se reporter à l'article que nous avons publié au sujet d'une fort belle Pivoine en arbre (Pæonia Mou-tan Alexandre II), ils trouveront là un article général historique et philologique sur les Pivoines, qu'ils n'ont peut-être pas oublié et qui plaira, nous l’espérons, à ceux d’entre eux qui n'en auraient pas eu jusqu'ici connaissance (l. c. Te VII. PI. 236. Mars 1860 (3)
De toutes les variétés naturelles où hybridées de la Pivoine officinale, il n'en est aucune qui puisse être comparée, pour la beauté, à celle qui fait le sujet de notre article. Comme chez la plupart d'entre elles, toutes ces nombreuses étamines, propres à l'espèce, se sont chez elles transformées en ligules pétaloïdes (on sait que cette transformation, généralement complète, rend ces plantes presque toujours infertiles), du même coloris pourpre éclatant que les pétales normaux externes; mais, fait fort curieux et d'une haute importance physiologique, chacune de ces ligules, du milieu au moins au sommet, est bordé de jaune d'or, vestiges évidents des anthères dégénérées : circonstance qui fait de cette plante un objet jardinique de toute beauté et la laisse, nous l'avons dit, sans rivale parmi ses nombreuses sœurs.
Elle à été gagnée de semis par M. Arnould, pépiniériste, à Nancy, qui en a cédé le stock entier à notre éditeur: celui-ci la tient à la disposition de ses nombreux et honorables clients.
Est-il utile d'ajouter qu'elle est tout aussi rustique que le type et ses innombrables variétés ? 

(1) Pour une si grande œuvre, la vie humaine eût dû être décuplée!
(2) L'auteur ajoute en note (l. c. p. 405) une observation critique, dont il est bon de faire profit. « Malgré cette synonymie, dit-il, déjà si riche (plus de 40 espèces, nous l’avons dit), les amateurs trouveront encore dans les innombrables variétés du P. officinalis, ample matière à l'établissement de quantités d'espèces nouvelles, TOUT AUSSI VALABLES que celles que nous réunissons ci-dessus. »
(3) Aux citations d'auteurs et d’espé es, ctc., nous devons ajouter ici sur le même sujet, un article que nous avons omis par mégarde, article intéressant, dû à feu le Prince de Salm, grand amateur et connaisseur de Pivoines, V. Hort. Dyck, Annot. p. 364-371 (1834).
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