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Roses, Clematis and Peonies
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Les origines botaniques et géographiques de Rosa moschata Herrm.
(29 May 1999)  
 
Rosa guli reschti Persoon; collecté par Haussknecht en Perse en 1863; herbier Crépin.
Probablement une rose proche du groupe des Noisette (R. chinensis x moschata) à ne pas confondre avec la 'Rose de Rescht' de Nancy Lindsay, qui est proche des rosiers Portlands.
....Or il existe en herbiers des preuves d'une ancienne influence des roses chinoises en Perse. Christ, à nouveau dans son Supplementum, décrit R. guli reschti, dont les herbiers types et les autres récoltes montrent à l'évidence la relation avec les rosiers de Chine (plante glabre, fleurs carminées avec des sépales foliacés typiques des chinensis, ...). Il ne faut pas la confondre avec la ‘Rose de Rescht' de Nancy Lindsay, qui est un vieux rosier du groupe des Portland.
(29 May 1999)  
 
La surprise de roses remontantes vient cependant à nouveau de Perse avec R. moschata var. nastarana décrite encore par Christ dans son Supplementum à la Flora Orientalis de Boissier, paru en 1888. Cette variété cultivée, tardive et remontante produit ses fleurs en fausses grappes très allongées composées d'inflorescences uniflores disposées en spirale tout le long de l'extrémité de la tige. Un phénomène analogue avait été décrit par Carrière quelques années auparavant chez son R. pissarti , mais je n'ai pu le confirmer par l'examen d'herbiers. Mais la var. nastarana étant à nouveau une variété cultivée, le problème des origines botaniques est reporté.
Dans la récente Flora Iranica, le rhodologue polonais J. Zielinski apporte des éléments de solution en décrivant deux roses: 1° R. freitagii, une vraie rose sauvage d'Afghanistan aux petites feuilles rondes et luisantes, 2° ce qu'il appelle erronément R. moschata var. nastarana, qui présente toutes les caractéristiques d'un hybride entre R. freitagii et les formes occidentales de R. brunonii..... Cette seconde rose de Zielinski (une rose cultivée non remontante) ressemble comme une soeur à la vraie var. nastarana; elle en diffère principalement par deux détails: ses fleurs ne sont pas en grappes allongées, et ses stigmates (les parties réceptives des organes femelles) sont étagés dans le prolongement de la colonne des styles, comme chez R. brunonii et chez le R. moschata de G. S. Thomas , alors que chez la vraie nastarana, ils forment, comme chez R. freitagii un petit hémisphère au sommet de celle-ci . Ces caractères échangés tendent à confirmer les origines botaniques persanes de la vraie et de la fausse nastarana.
.....Or il existe en herbiers des preuves d'une ancienne influence des roses chinoises en Perse. Christ, à nouveau dans son Supplementum, décrit R. guli reschti, dont les herbiers types et les autres récoltes montrent à l'évidence la relation avec les rosiers de Chine (plante glabre, fleurs carminées avec des sépales foliacés typiques des chinensis, ...). Il ne faut pas la confondre avec la ‘Rose de Rescht' de Nancy Lindsay, qui est un vieux rosier du groupe des Portland. Carrière (voir plus haut) nomme R. godefroyae une plante issue de graines envoyées de Perse aux établissements Godefroy-Leboeuf par Pissart, jardinier français du Shah de Perse. Cette rose a des affinités avec les roses Noisette, mais aussi peut-être avec un rosier du sud-ouest de la Chine proche de R. multiflora et connu actuellement sous le nom de R. multiflora var. cathayensis. C'est sans doute cette R. godefroyae ou l'une de ses soeurs de semis qu'Ellen Willmott montre au début du XXe siècle dans "The Genus Rosa" sous les noms erronnés de R. pissarti, ou R. nastarana. D'après des analyses génétiques en cours actuellement, cette rose de Willmott montre des affinités avec la rose de Chine 'Old Blush'.
(29 May 1999)  
 
Mais la var. nastarana étant à nouveau une variété cultivée, le problème des origines botaniques est reporté.
Dans la récente Flora Iranica, le rhodologue polonais J. Zielinski apporte des éléments de solution en décrivant deux roses: 1° R. freitagii , une vraie rose sauvage d'Afghanistan aux petites feuilles rondes et luisantes, 2° ce qu'il appelle erronément R. moschata var. nastarana, qui présente toutes les caractéristiques d'un hybride entre R. freitagii et les formes occidentales de R. brunonii....stigmates ....chez la vraie nastarana, ils forment, comme chez R. freitagii un petit hémisphère au sommet de celle-ci .
(29 May 1999)  
 
[English translation]
The surprise of repeating roses comes again from Persia with R. moschata var. nastarana, described again by Christ in his Supplementum to the Flora Orientalis of Boissier, published 1888. This cultivated late repeating variety produces its blooms in false elongated trusses consisting of solitary inflorescences arranged spirally all along the extremity of a cane. A phenomenon analogous to that described by Carrière a couple of years earlier with his R. pissarti, but which I could not confirm with an examination of herbariums. But as the var. nastarana is now again a cultivated variety, the problem of the botanical origins is reported.
In the recent Flora Iranica, the Polish rosarian J. Zielinski brings elements of a solution by describing two roses: 1° R. freitagii, a true wild rose of Afghanistan with small rounded and shiny leaves, 2° that which he erroneously calls R. moschata var. nastaranaR. freitagii and the western forms of R. brunonii....This second rose of Zielinski ( a cultivated not-repeating rose) resembles the true var. nastarana like a sister; it differs mainly in two details: its blooms are not in elongated trusses, and its stigmata (the receptive part of the female organs) are staged in the prolongation of the column of the styles, like with R. brunonii and with R. moschata of G. S. Thomas, whereas with the true nastarana, they form, as with R. freitagii, a small hemisphere at the top of [the styles]. These modified characteristics confirm the Persian botanical origins of the true and false nastarana.
...Also in the herbariums proofs exist of an ancient influence of Chinese roses in Persia. Christ, again in his Supplementum, describes R. guli reschti, whose herbarium and other specimens show the evidence of the relation with roses of China (glabrous plant, carminated blooms with foliaceous sepals typical of chinensis,...). One should not confuse this with the 'Rose de Rescht' of Nancy Lindsay, which is an old rose of the Portland class. Carrière (see above) named a plant grown from seeds sent from Persia by Pissart, the chief gardener of the Shah of Persia, to the Godefroy-Leboeuf nursery, as R. godefroyae. This rose has affinities with the Noisette roses, but is possibly also a rose of south-western China close to R. multiflora and known currently as R. multiflora var. cathayensis. It is no doubt this R. godefroyae or one of its sister seedlings which Ellen Willmott showed at the beginning of the XXth century in "The Genus Rosa" under the erroneous names of R. pissarti or R. nastarana. According to genetic analyses currently in process, this rose of Willmott shows affinities with the China rose 'Old Blush'.
(29 May 1999)  
 
La surprise de roses remontantes vient cependant à nouveau de Perse avec R. moschata var. nastarana décrite encore par Christ dans son Supplementum à la Flora Orientalis de Boissier, paru en 1888. Cette variété cultivée, tardive et remontante produit ses fleurs en fausses grappes très allongées composées d'inflorescences uniflores disposées en spirale tout le long de l'extrémité de la tige. Un phénomène analogue avait été décrit par Carrière quelques années auparavant chez son R. pissarti , mais je n'ai pu le confirmer par l'examen d'herbiers. Mais la var. nastarana étant à nouveau une variété cultivée, le problème des origines botaniques est reporté.
Dans la récente Flora Iranica, le rhodologue polonais J. Zielinski apporte des éléments de solution en décrivant deux roses: 1° R. freitagii, une vraie rose sauvage d'Afghanistan aux petites feuilles rondes et luisantes, 2° ce qu'il appelle erronément R. moschata var. nastarana, qui présente toutes les caractéristiques d'un hybride entre R. freitagii et les formes occidentales de R. brunonii..... Cette seconde rose de Zielinski (une rose cultivée non remontante) ressemble comme une soeur à la vraie var. nastarana; elle en diffère principalement par deux détails: ses fleurs ne sont pas en grappes allongées, et ses stigmates (les parties réceptives des organes femelles) sont étagés dans le prolongement de la colonne des styles, comme chez R. brunonii et chez le R. moschata de G. S. Thomas , alors que chez la vraie nastarana, ils forment, comme chez R. freitagii un petit hémisphère au sommet de celle-ci . Ces caractères échangés tendent à confirmer les origines botaniques persanes de la vraie et de la fausse nastarana.
... Carrière .... nomme R. godefroyae une plante issue de graines envoyées de Perse aux établissements Godefroy-Leboeuf par Pissart, jardinier français du Shah de Perse. Cette rose a des affinités avec les roses Noisette, mais aussi peut-être avec un rosier du sud-ouest de la Chine proche de R. multiflora et connu actuellement sous le nom de R. multiflora var. cathayensis. C'est sans doute cette R. godefroyae ou l'une de ses soeurs de semis qu'Ellen Willmott montre au début du XXe siècle dans "The Genus Rosa" sous les noms erronnés de R. pissarti, ou R. nastarana. D'après des analyses génétiques en cours actuellement, cette rose de Willmott montre des affinités avec la rose de Chine 'Old Blush'.
(29 May 1999)  
 
[English translation]
The surprise of repeating roses comes again from Persia with R. moschata var. nastarana, described again by Christ in his Supplementum to the Flora Orintalis of Boissier, published 1888. This cultivated late repeating variety produces its blooms in false elongated trusses consisting of solitary inflorescences arranged spirally all along the extremity of a cane. A phenomen analogous to that described by Carrière a couple of years earlier with his R. pissarti, but which I could not confirm with an examination of herbals. But as the var. nastarana is now again a cultivated variety, the problem of the botanical origins is reported.
In the recent Flora Iranica, the Polish rosarian J. Zielinski brings elements of a solution by describing two roses: 1° R. freitagii, a true wild rose of Afghanistan with small rounded and shiny leaves, 2° that which he erroneously calls R. moschata var. nastarana which shows all the characteristics of a hybrid between R. freitagii and the western forms of R. brunonii....This second rose of Zielinski ( a cultivated not-repeating rose) resembles the true var. nastarana like a sister; it differs mainly in two details: its blooms are not in elongated trusses, and its stigmata (the receptive part of the female organs) are staged in the prolongation of the column of the styles, like with R. brunonii and with R. moschata of G. S. Thomas, whereas with the truenastarana, they form, as with R. freitagii, a small hemisphere at the top of [the styles]. These modified characteristics confirm the Persian botanical origins of the true and false nastarana.
....Carrière ....named a plant issued from seeds sent from Persia by Pissart, the chief gardener of the Shah of Persia, to the Godefroy-Leboeuf nursery, as R. godefroyae. This rose has affinities with the Noisette roses, but is possibly also a rose of south-western China close to R. multiflora and known currently as R. multiflora var. cathayensis. It is no doubt this R. godefroyae or one of its sister seedlings which Ellen Willmott showed at the beginning of the XXth century in "The Genus Rosa" under the erroneous names of R. pissarti or R. nastarana. According to genetical analyses currently in process, this rose of Willmott shows affinities with the China rose 'Old Blush'.
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