'R. montezumae' rose References
Book (May 1998) Page(s) 36-37. Includes photo(s). Rosa montezumae ('Montezuma Rose', 'Rosier de Montezuma') Description... petals clear pink or sometimes almost white... Humboldt and Bonpland sent this rose which they discovered in porphyritic mountains bordering the valley of Mexico in the North... It grows at 3000 m mainly at the summit of Cerro-Ventoso...
Book (1885) Page(s) 53, Vol 1. Rosier des chiens. Églantier. Rosa canina. Rosiers d'Europe et d'Amérique. Rosier de Montezuma. Rosa canina Montezumœ. Rosa Montezumœ, Lindley. Redouté. Humbolt et Bompland. — Arbrisseau sans aiguillons; branches glabres; stipules frangées de glandes; pétioles cotonneux, portant plusieurs petits aiguillons; cinq folioles ovales-aiguës, nues des deux côtés; fleurs solitaires, sans bractées, odorantes, roses, à pédoncules nus; tube du calice elliptique, nu; sépales composées; dilatées à l'extrémité. Cette sous variété croit sur les montagnes des environs de Mexico; elle a été introduite en France par M. Boursault.
Book (1872) Page(s) fasc. 2, p. 82-83. N° 9863. — Rosa mexicana. (Ce nom, qui n'est pas de l'écriture de Willdenow, est la seule indication qui se trouve sur le recto du premier feuillet de la chemise.) Ce numéro est représenté par une feuille simple, portant un rameau florifère accompagné d'une étiquette de Willdenow sur laquelle on lit: « Rosa mexicana. » Sprengel (Syst. veget., II, p. 555) rapporte ce nom de R. mexicana comme synonyme au R. montezumae H. B. K. et en faisant cette assimilation il a eu parfaitement raison, car l'échantillon de l'herbier de Willdenow appartient au type décrit par von Humboldt, Bonpland et Kunth. Comme celui-ci est encore peu connu, je crois bien faire en décrivant le spécimen en question.
Rosa montezumae H. B. K. — Rameau inerme. Ramuscules très courts (15 mill.), inermes, à entrenœuds rapprochés et très-courts. Feuilles à 1-2 paires de folioles. Folioles petites, ovales-elliptiques, parfaitement glabres sur les deux faces, avec quelques cils aux bords inférieurs, assez épaisses, a dents paraissant être toutes doubles (dans un assez grand nombre de dents, le petit denticule accessoire et calleux à la pointe semble avoir disparu), à côte églanduleuse, celle des folioles terminales parfois munie d'un très-petit aiguillon à la base; les feuilles les plus inférieures à folioles un peu atténuées à la base, subobtuses au sommet; les autres feuilles, à folioles un peu atlénuées-arrondies à la base, aiguës au sommet. Pétioles un peu pubescents tout autour, mais surtout en dessus, à pubescence se prolongeant entre les ailes stipulaires, munis de 3-4 petils aiguillons et un peu glanduleux.Stipules à ailes assez larges surtout la supérieure, finement ciliées-glanduleuses, à oreillettes courtes, aiguës, à bords rentrants et à pointes dressées. Fleurs solitaires. Pédicelles avant la floraison cachés par les stipules supérieures et la bractée. Réceptacle florifère avant l'anthèse ovoïde et lisse. Sépales églanduleux, les extérieurs munis de 2-5 pinnules.
Les caractères fournis par ce spécimen, la figure qu'a publiée Redouté dans Les Roses, les descriptions de Thory, Kunth et d'autres auteurs ne me fournissent pas les éléments suffisants pour assigner à cette espèce sa véritable place dans la classification. Constitue-t-elle un représentant américain de nos Caninae? ou bien seraitelle un type de la section des Montanae? Dans le Nova genera et species plantarum, VI, p. 222, on lit: « Frutex statura et habitu Rosae rubiginosae. » C'est peut-être à cause de ces termes que Lindley a classé cette espèce, mais à tort, dans sa division Rubiginosae. Thory, dans son Prodromus, p. 106, en fait une variété du R. canina. Seringe (Prodr., II, p. 614, n° 76) l'admet comme espèce et la décrit à côté du R. canina. Trattinnick l'a placée dans sa section Thoryana en compagnie de diverses Alpinae. Avant de pouvoir la classer naturellement, elle doit être réétudiée, soit sur des matériaux indigènes suffisamment complets, soit sur la plante cultivée. D'après ce que je puis voir, elle semble différer sectionnellement de toutes les autres espèces américaines connues. Le R. montezumae a été découvert par von Humboldt el Bonpland, à la cime du Cerro-Ventoso, dans les Andes du Mexique, entre la ville de Mexico et Moran, à l'altitude d'environ 9300 pieds. Placée sous le 19° degré, cette: habitation est la plus rapprochée de l'équateur où l'on ait découvert, en Amérique, des Roses à l'état indigène. Dans l'ancien monde, il existe des habitations de Roses plus méridionales encore. C'est ainsi que le R. Schimperiana Hochst et Steud., qui parait être identique avec le R. abyssinica R. Br., croit en Abyssinie entre le 15e et le 10e degrés; que dans l'Inde, le R. Leschenaultiana Wight existe sur le Nila-Giri (Dekan), vers le 12e degré.
Article (misc) (1850) Page(s) 21. 876. Montezuma
Website/Catalog (1844) Page(s) 1. CANINA. ROSA canina Montezuma.
Book (1837) Page(s) 509. 33. Rosa Montezumae Kunth. in Humb. et Bonpl. Nov. gen. et sp. pl. VI. p. 222. R. mexicana Willd. herb. Aeste unbewaffnet. Blattstiele stachlich. Blättchen eyförmig, sägerandig, glatt, die Zähne spitzig. After an die Blattstiele gewachsen. Blumenstiele gipfelständig, glatt. Fruchtknoten elliptisch. Corollenblätter roth, bisweilen weisslich. Vaterland Mexico. Strauch. Blühzeit Mai. (Abbild. Redout. Roses. t.16.)
Translation: Branches unarmed. Petioles prickly. Leaflets ovoid, saw-toothed, smooth, acute teeth. Stipules adnate. Peduncles at the ends of canes, smooth. Ovary elliptical. Petals red, sometimes whitish. Habitat Mexico. Shrub. Blooms in May (Pictured in Redout. Roses. t.16.)
Magazine (1829) Page(s) 295. Addendum to the Index of the large Rose collection of the merchant Wilhelm Keller in Duisburg on the Rhine: Several new species of different classes: monte Zumae from Mexiko 3 Gulden
Website/Catalog (1826) Page(s) 66. ROSA Montesuma.
Book (1817) Page(s) Vol. I, p. 55-56, tab 17. Includes photo(s). Rosa Montezumae.
R. Tubo calycis (germen auct.) elliptico pedunculisque glabris ramisque inermibus; petiolis aculeatis; foliolis ovatis, argute serratis, glabris; floribus terminalibus solitariis. (HUME. et BONPL. Nov. gen. et spec. t. III, ined.)
Rosier de Montezuma.
DESCRIPTION.*
C’est un arbrisseau du port et de la hauteur de notre églantier. Ses rameaux sont cylindriques, lisses, glabres, et dépourvus d’aigùillons. Les feuilles externes sont composées de cinq folioles ovales, aiguës, arrondies à leur base, dentées sur leur bord, et de la longueur d’un pouce, souvent moins. Les deux surfaces sont parfaitement glabres; la supérieure, d’un vert foncé; l’inférieure, plus pâle, et marquée de veines saillantes. Les pétioles auxquels sont attachées les folioles par de très-courts pétioles partiels, sont intérieurement parsemés de petits poils, et extérieurement munis de petits aiguillons épars et un peu recourbés. Les deux stipules sont attachées au pétiole, et bordées de très-petites glandules rouges. Les fleurs sont solitaires à l’extrémité des jeunes rameaux, de la grandeur de la fleur de l’églantier, portées par un petit pédoncule sans poils et sans aiguillons. Leur odeur est très-agréable. Le tube du calice, renfermant les ovaires, et appelé vulgairement ovaire, est elliptique, entièrement glabre et sans aucune trace d’aiguillons. Les divisions du limbe, au nombre de cinq, sont ovales et concaves, terminées en languette, et le plus souvent pinnatifides sur les bords, extérieurement pubescentes et tirant un peu en rouge. Les pétales sont d’un rose clair, ou quelquefois presque blancs, obovales et légèrement échancrés. La structure des étamines et des pistils est semblable à celle des autres espèces, sur-tout à celle de l’églantier. On n’a pas vu des fruits mûrs. Cette espèce n’avait point encore été figurée.
OBSERVATIONS.
Messieurs de HUMBOLDT et BONPLAND ont découvert ce Rosier dans la chaîne de montagnes porphyritiques qui bordent la vallée de Mexico au nord. Il végète sur-tout à 1460 toises de hauteur à la cime du Cerro-Ventoso, près de la mine de San-Pedro, au pied de chênes à feuilles d’olivier. La température de ce lieu est, au mois de mai, de 10-11° du thermomètre de Réaumur [12.5-14°C].
(*) M. le baron DE HUMBOLT a bien voulu nous communiquer cette Rose, avec sa description et les observations sur le lieu où elle végète.
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