Charles His (d. before 1851)
[From Annales de la Société d'Horticulture de Paris, Vol. 13, August 1833, p. 155:] Chez M. His, amateur, rue de la Cerisaie. Cette année 1833, une graine de Pœonia moutan, semée il y a 8 ans , a donné sa première fleur. Le célèbre Redouté l'avait trouvée assez belle pour la peindre ; mais un accident a empêché ce grand artiste de la fixer sur un vélin , et moi de la décrire.
[From Revue Horticole, October 1833, p. 294:] Des graines semées [de Pivoines ligneuses] aussitôt leur maturité, chez M. Mathieu, rue de Buffon, et chez M. His, ont levé au printemps suivant.
[From Revue Horticole, October 1833, p. 299:] M. His, amateur, Rue de la Cerisaie [Paris]. Cette année 1833, une graine de Paeonia moutan, semée il y a 8 ans, a donné sa première fleur. Le célèbre Redouté l'avait trouvée assez belle pour la peindre; mais un accident a empêché ce grand artiste de la fixer sur un vélin, et moi de la décrire. Poiteau.
[From Annales de la Société royale d'Horticulture de Paris, Vol. 31, July 1842, p. 38:] La seconde erreur, celle qui compromet la probité de M. Guérin , se trouve où le rédacteur de l'Horticulteur universel lui fait dire qu'il a acheté à grands frais des éditions entières ( de Pivoines ) , et que celle de M. His appartient à cette catégorie. Mais, d'après les termes du marché du 16 janvier 1837, M. His n'a pas touché un sou en faisant ce marché, il n'a rien touché depuis , et court bénévolement la chance de ne jamais rien toucher, puisqu'il s'en remet, toujours aux termes du marché, à l'honneur et à la probité de M. Guérin pour toucher une part du bénéfice sur la vente, quand il y en aura. Est-ce là une acquisition à grandsfrais pour M. Guérin ? M. His n'a-t-il pas fait preuve d'un désinléressement, d'une bonhomie inouïs dans les fastes des transactions? Il est clair que le seul désir sérieux de M. His était de constater qu'il avait eu, le premier, la noble et heureuse idée de consacrer la plus belle Pivoine de son jardin à Joséphine, impératrice des Français : et voilà que le rédacteur de VJ/orticulleur uhivfrsél attribue cette honorable pensée à un autre, et oblige M. His à dire avec Virgile : Hos ego tulit aller honores. . Sic vos non vobis
[From Memoires de la Société d'Horticulture du Département de Seine-et-Oise, 1852, p. 59-60:] Le 26 mars 1851, à huit heures du matin, la Commission s'est rendue, sur l'invitation de M. Pajard, son président, à la demeure de madame Hiss.....demeurant rue Maurepas, 17, à Versailles....Ces Pivoines, résultat des semis faits par défunt M. Hiss, quoique très avancées, étalaient encore dans leur pureté ces nuances rouges, roses, blanches, qui les rendent si précieuses par leur beauté, quand elles sont aussi habilement cultivées.